dimanche 21 juin 2020

Tigres et châtiments, parution.

Quatrième de couverture, comme on dit dans le jargon, de "Tigres et châtiments" (j'espère que Fiodor Dostoïevski ne m'en voudra pas) Le livres est dores et déjà proposé en version numérique, bientôt en version papier :
"Le grand jour approche : le mariage de Gopika Pathak et de Sonam Lepcha sera célébré sous peu. Mais la fête tombe à l’eau quand le colonel Lepcha est appelé d’urgence sur une enquête très délicate, mettant en jeu les intérêts de l’Inde dans sa rivalité avec la Chine. L’affaire s’annonce longue. Elle risque de repousser à loin la date du mariage si nos héros n’arrivent pas à démêler rapidement cet écheveau d’assassinats sordides, de trafics d’objets d’art et de rivalités religieuses anciennes.
Sous les torrents d’eau de la mousson du Bengale, Gopika et son fiancé vont se trouver confrontés à des trafiquants rapaces, des sâdhus inquiétants, et même des tigres mangeurs d’hommes... Mais Gopika est prête à tout pour sauver leur bonheur !
Ce 6e épisode des Crimes en Himalaya met en scène le couple Gopika-Sonam, qui n’est pas sans rappeler les Beresford d’Agatha Christie. Délicieusement dépaysante, cette série himalayenne de Bernard Grandjean, sous ses aspects bollywoodiens, nous sensibilise avec humour à la complexité des rapports entre l’Inde, la Chine et le Tibet." 

https://www.amazon.fr/Tigres-ch%C3%A2timents-Himalaya-Bernard-Grandjean-ebook/dp/B089V69QXF



jeudi 18 juin 2020

Un bal ?

"Et que diriez-vous, mon cher époux, si nous fêtions le mariage de Luise en donnant un bal?"
Extrait de « La demoiselle de Rosling », de Bernard Grandjean, aux Éditions du 38.


 Dmitry Levitzky, Portrait de Yekaterina Nelidova, 1773

samedi 13 juin 2020

Brillante toilette !


En France, vers la fin du XVIIIe siècle (d’après la chaise, on est là sous Louis XVI), la mode aristocratique féminine connut en matière de coiffure des excès ahurissants qui faisaient les délices des caricaturistes. On connait ces gravures de grandes dames déambulant dans les jardins de Versailles la tête surmontée d’une goélette toutes voiles dehors. Comme les notions de pudeur et d’intimité n’étaient pas à l’époque ce qu’elles sont aujourd’hui, il arrivait que des proches soient admis dans la chambre d’une dame pour assister à sa préparation matinale. Ici, ce jeune homme, qui apporte des fleurs, et dont la perruque est également ridicule, semble moins intéressé par les vêtements de la jeune femme que par ce qu’ils vont dissimuler :
"La brillante toilette de la déesse du goût :
Quelle félicité pour ce jeune amoureux
Il est dans ce moment au comble de ses vœux
Puisqu’il peut sans rougir observer tour à tour
Ces trésors enchanteurs, destinés à l’amour" 



Un petit séjour au XVIIIe siècle, ça vous tente ?  Prenez votre billet ici :

lundi 8 juin 2020

Gopika revient...

Début juillet, parution d'un nouveau tome des enquêtes de Gopika aux Éditions du 38. Ce sera le sixième de la série.


mardi 2 juin 2020

Les sigisbées...

Parmi les traditions curieuses du XVIIIe siècle, celle des sigisbées, répandue dans la noblesse italienne, n’est pas la moins étonnante. Ce mot désigne le chevalier servant d’une dame mariée, qui l’accompagne dans ses dîners, bals et sortie en l’absence de son époux, et avec l’assentiment de celui-ci. Naturellement, cet amant de cœur était souvent l’amant tout court.
La bienveillance du mari s’explique : généralement bien plus âgé que son épouse imposée par un mariage arrangé, il se trouvait ainsi débarrassé par un autre de bien des servitudes ; à moins qu’il n’en profite lui-même pour mener sa vie de son côté. Ce fut l’occupation de l’Italie par napoléon qui mit fin à cette pratique, trop contraires aux mœurs issues de la Révolution française.
Le sigisbée apparaît souvent dans la littérature (Goldoni, Stendhal…). Une étude fait autorité sur le sujet : Roberto Bizzocchi, Les Sigisbées, Alma Éditeur, 2016.
Illustrations : La gravure "Le sigisbée", de Luigi Ponelato, est une illustration d'une édition des œuvres théâtrales de Carlo Goldoni de 1790.
 

 

Les gardes-côtes...

Le théâtre et l’opéra sont au XVIIIe siècle une distraction très populaire. La vie des vedettes est déjà autant scrutée qu’aujourd’hui par l...