En France, vers la fin du XVIIIe siècle (d’après la chaise, on est là
sous Louis XVI), la mode aristocratique féminine connut en matière de coiffure des
excès ahurissants qui faisaient les délices des caricaturistes. On connait ces
gravures de grandes dames déambulant dans les jardins de Versailles la tête
surmontée d’une goélette toutes voiles dehors. Comme les notions de pudeur et
d’intimité n’étaient pas à l’époque ce qu’elles sont aujourd’hui, il arrivait
que des proches soient admis dans la chambre d’une dame pour assister à sa préparation
matinale. Ici, ce jeune homme, qui apporte des fleurs, et dont la perruque est également
ridicule, semble moins intéressé par les vêtements de la jeune femme que par ce
qu’ils vont dissimuler :
"La brillante toilette de la déesse du goût :
Quelle félicité pour ce jeune amoureux
Il est dans ce moment au comble de ses vœux
Puisqu’il peut sans rougir observer tour à tour
Ces trésors enchanteurs, destinés à l’amour"
Un petit séjour au XVIIIe siècle, ça vous tente ? Prenez votre billet ici :
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