vendredi 12 août 2022

Quelle robe choisir ?

 Quelle robe vais-je mettre aujourd'hui ? Choisir est toujours un problème, surtout quand il fait si chaud !

 


 

dimanche 31 juillet 2022

Tout le monde à la baignade !

C’est l’été, il fait chaud, tout le monde à la baignade ! Ci-dessous, l’idée qu’on s’en faisait au XVIIIe siècle, d’après des œuvres de Hubert Robert, Boucher, Jean-Frédéric Schall, Jean-Baptiste Pater, Watteau ou la graveuse Jeanne Deny. Née en 1749, Jeanne Deny travailla à Paris entre 1770 et 1817. Elle illustra entre-autres des textes de Voltaire et La Fontaine, reproduisant en gravures des œuvres de peintres célèbres.

Le bain, un thème souvent traité par les peintres du XVIIIe siècle, est en général un prétexte masculin de voyeurisme sur ces dames en tenue légère. L’inverse existe aussi (des dames guettant ces messieurs) mais il est rare… 

Dans un savante et amusante petite étude, (Les secrets plaisirs de la voyeuse au temps des Lumières) Florence Fesneau (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) note que  "tout au plus peut-on citer le baptême de l’Ingénu (la gravure de Jeanne Deny ci-dessous), sous le regard intéressé des demoiselles de Kerkabon et de Saint-Yves, qui aperçoivent le Huron nu dans la rivière. Voltaire précise que ces dernières jetèrent un grand cri, et se détournèrent. Mais la curiosité l’emportant bientôt sur toute autre considération, elles se coulèrent doucement entre les roseaux ; et quand elles furent sûres de n’être point vues, elles voulurent voir de quoi il s’agissait" 

Watteau

Boucher

Hubert Robert

JF Schall

Jean Baptiste Pater

Jeanne Deny

 


mardi 26 juillet 2022

mercredi 20 juillet 2022

Un beau métier !

Dans la série « les beaux métiers de jadis » : le tailleur pour femme.

Que ton métier est gracieux, 

Tailleur, que je te porte envie,

Tu peux des appas de Sylvie

Librement contenter tes yeux.

Je supporterais sans murmures

Les maux qu’elle me fait souffrir,

Si j’étais sûr de parvenir

À prendre à mon gré ses mesures.

Charles-Nicolas Cochin fils (1715-1790) est un graveur français. Les trois cent lettres conservées de lui, adressées à son ami le peintre Jean-Baptiste Descamps, sont une mine d’informations et d’anecdotes. C’est ainsi qu’on apprend qu’il acheta un jour un lot de « croutes » échoué dans un cabaret de Saint-Cloud. Parmi elles figurait… un Rubens, provenant des collections du duc d’Orléans !



samedi 16 juillet 2022

Canicule toujours...

Au XVIIIe siècle, point de climatiseur... Une seule solution pour la demoiselle de Rosling : ouvrir grand les fenêtres, et dormir "à l’italienne", selon la charmante expression de l’époque, c’est-à-dire sans chemise et au-dessus des draps…
(Illustration : dessin de François Boucher, Musée des Beaux-Arts de Besançon)
 
 

 

mardi 5 juillet 2022

Bientôt les vacances !

Bientôt les vacances, et du temps pour la lecture !  La demoiselle de Rosling a des conseils à vous proposer...







jeudi 30 juin 2022

Scène d'été...

Cette gravure de 1784 montre une jolie fille nommée Musidora, sommeillant au bord de l’eau par une chaude fin d’après-midi d’été. La gravur
e présente en pied quelques vers tirés d’un poème publié en 1727, "Les quatre saisons : l’été", de James Thomson (poète écossais, 1700-1748). Il raconte l’histoire d’un terrible drame de conscience : un jeune homme aperçoit sans le vouloir Musidora qui se baigne nue. Il est alors partagé entre son désir de la contempler et le besoin moral qu'il éprouve de devoir détourner le regard. Cornélien, non ?
Le personnage de Musidora connut un succès considérable, et fut repris par la suite par de nombreux célèbres peintres et poètes. En Grande-Bretagne, on la qualifia même de Vénus nationale de substitution !
Le succès de la belle Musidora dépassa le cadre britannique : en 1838, son nom apparaît comme celui d’un personnage du roman de Théophile Gautier, Fortunio. Elle y est dite "la belle aux yeux vert de mer"…
Le peintre anglais William Etty (1787-1849) a réalisé à partir de 1843 une série de quatre toiles à peu près identiques, montrant Musidora se baignant dans le plus simple appareil (le titre complet est : "Musidora : la baigneuse alarmée par la caresse du vent ")…
Le nom Musidora a été repris plus tard par une vedette française du cinéma muet, Jeanne Roques (1889-1957), qui l’avait découvert dans le roman de Théophile Gautier. Musidora joua dans des film célèbres, Les vampires (1915) et Judex (1916) de Louis Feuillade. Dans Les Vampires, son personnage se nomme Irma Vep, l’anagramme de vampire !
En Grande-Bretagne, il faudra attendre longtemps avant que Musidora ne cède la vedette, en matière de jolies filles nue, à une jeune rivale, Lady Godiva, appelée elle-ausi à un bel avenir. …
 



 

 

Promotions de septembre...

 . .. aux Éditions du 38 !   https://www.editionsdu38.com/fr/