Quelle robe vais-je mettre aujourd'hui ? Choisir est toujours un problème, surtout quand il fait si chaud !
Quelle robe vais-je mettre aujourd'hui ? Choisir est toujours un problème, surtout quand il fait si chaud !
C’est l’été, il fait chaud, tout le monde à la baignade ! Ci-dessous, l’idée qu’on s’en faisait au XVIIIe siècle, d’après des œuvres de Hubert Robert, Boucher, Jean-Frédéric Schall, Jean-Baptiste Pater, Watteau ou la graveuse Jeanne Deny. Née en 1749, Jeanne Deny travailla à Paris entre 1770 et 1817. Elle illustra entre-autres des textes de Voltaire et La Fontaine, reproduisant en gravures des œuvres de peintres célèbres.
Le bain, un thème souvent traité par les peintres du XVIIIe siècle, est en général un prétexte masculin de voyeurisme sur ces dames en tenue légère. L’inverse existe aussi (des dames guettant ces messieurs) mais il est rare…
Dans un savante et amusante petite étude, (Les secrets plaisirs de la voyeuse au temps des Lumières) Florence Fesneau (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) note que "tout au plus peut-on citer le baptême de l’Ingénu (la gravure de Jeanne Deny ci-dessous), sous le regard intéressé des demoiselles de Kerkabon et de Saint-Yves, qui aperçoivent le Huron nu dans la rivière. Voltaire précise que ces dernières jetèrent un grand cri, et se détournèrent. Mais la curiosité l’emportant bientôt sur toute autre considération, elles se coulèrent doucement entre les roseaux ; et quand elles furent sûres de n’être point vues, elles voulurent voir de quoi il s’agissait"
Watteau Boucher Hubert Robert JF Schall Jean Baptiste Pater Jeanne Deny
Dans la série « les beaux métiers de jadis » : le tailleur pour femme.
Que ton métier est gracieux,
Tailleur, que je te porte envie,
Tu peux des appas de Sylvie
Librement contenter tes yeux.
Je supporterais sans murmures
Les maux qu’elle me fait souffrir,
Si j’étais sûr de parvenir
À prendre à mon gré ses mesures.
Charles-Nicolas Cochin fils (1715-1790) est un graveur français. Les trois cent lettres conservées de lui, adressées à son ami le peintre Jean-Baptiste Descamps, sont une mine d’informations et d’anecdotes. C’est ainsi qu’on apprend qu’il acheta un jour un lot de « croutes » échoué dans un cabaret de Saint-Cloud. Parmi elles figurait… un Rubens, provenant des collections du duc d’Orléans !
Bientôt les vacances, et du temps pour la lecture ! La demoiselle de Rosling a des conseils à vous proposer...