Parlons couture !
Au XVIIIe siècle, les dames ornaient souvent leur décolleté d’un joli nœud de taffetas ou de soie, ou, chez les plus fortunées, d’une broche de brillants. Parfois, on y glissait simplement une rose, présentant le double avantage de décorer… et de masquer par son parfum les odeurs corporelles… Inutile de préciser qu’on en avait préalablement enlevé les épines ! L’objectif principal était clair : attirer les regards masculins sur des appâts séduisants.
Cette mode avait été lancée au siècle précédent, et se poursuivra au suivant. Cet ornement portait un nom : le "boute-en-train" ; en soi tout un programme ! On lui donnait également le nom de "tâtez-y", ce qui est encore plus clair…
Ci-joint, quelques exemples.
La dernière image, une toile de 1785 attribuée au strasbourgeois Jean-Frédéric Schall et conservée à Paris au Musée Cognacq-Jay, intitulée "l'amour frivole", pourra sembler en effet assez frivole. Ce genre d'incident, dû à la profondeur des décolleté et qui survenait volontiers, comme ici, lors d'un assoupissement, n'était pourtant pas rare...
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