Je viens d’achever le premier jet d’un roman - provisoirement intitulé "La sorcière de l’étang de la Vouivre", titre romanesque s’il en est ! -, que je m’étais lancé comme un défi : réunir dans un roman policier deux univers qui me sont chers, le XVIIIe siècle et l’Inde.
La Vouivre n’a pas de rôle dans mon roman, je la laisse aux spécialistes du genre. Elle donne juste son nom à un étang où il se passe des choses inquiétantes. Un mot quand même sur elle, que certains parmi vous ne connaissent peut-être pas. Il s’agit d’une créature fantastique, dont la légende est très présente en Franche-Comté (cf. par ex. le roman de Marcel Aymé). Elle se présente sous la forme d’une jolie jeune femme, que l’on découvre généralement étendue nue sur la berge d’un lac ou d’un étang. Elle porte au front une magnifique escarboucle (un grenat rouge foncé). Malheur à l’imprudent qui tente de la lui voler : la jolie naturiste se transforme aussitôt en un monstrueux serpent-dragon et le tue !
Le mot Vouivre serait apparenté à "vaivre" (nom très présent dans la toponymie franc-comtoise, désignant souvent un étang, une source…), lui-même dérivé du vieux français Wivre (serpent).
Bon, à présent, il ne me reste qu’à relire mon texte. La relecture est crainte de tous les auteurs (c'est vraiment là qu'on découvre si on a écrit un roman ou une bouillie), et c'est de toute façon fastidieux. Mais croyez-moi, c’est encore plus pénible avec cette créature dangereuse qui lit par-dessus mon épaule.
jeudi 12 décembre 2024
Gare à la Vouivre !
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