"… Celui qui n'a jamais cité ses bonnes fortunes, inspire la confiance ; on hésite moins à le rendre heureux ; il obtient des faveurs qu'on ne regrette point et qu'on ne regrettera jamais ; et quand cette douce chaîne vient à se rompre, il conserve encore l'estime et l'attachement de celles qui n'ont plus d'amour, tandis que le fat, décrié, méprisé, trouve dans ses maîtresses désenchantées autant d'ennemies qui souvent font pis que de lui rendre difficiles de nouvelles intrigues."
Extrait de Nerciat, Le doctorat impromptu, 1788.
Illustration : Jacques-Antoine Vallin (1760-1835), Le désenchantement. Musée de Dijon.
Jacques-Antoine Vallin est un peintre français né en 1760 et mort à Paris en 1835. Il est le fils d’un sculpteur-ciseleur parisien, installé quai de la Mégisserie. Il entre, à l'âge de quinze ans, à l’académie Royale, sous la protection du peintre d’histoire Gabriel Doyen. Il y fut aussi l’élève d’Antoine Renou.
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