samedi 2 septembre 2017

Voyage dans le temps

Aimable critique de "La demoiselle de Rosling" sur le site BABELIO (datée du 10 août): 5 étoiles, rien que ça !

" Voyage dans le temps.
Quand vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, même improbable doit être la vérité." Sir Arthur Conan Doyle. 
C'est exactement le problème auquel vont se trouver confrontés François et ses amis. Déçu par sa visite du château de Rosling, François se promène dans le parc et se fait surprendre par un orage. Il se réfugie dans la grotte de Pan. Peu après, il a la surprise de trouver une jeune fille vêtue à la mode du XVIIIème qui semble s'être matérialisée à ses côtés. Elle informe François qu'il se trouve dans une propriété privée, celle de son oncle qui l'a recueillie à la mort de ses parents et pour elle, la date du jour est celle du 30 juin 1753, soit 261 ans avant le 30 juin 2014. Troublé, décontenancé mais également totalement sous le charme, François va héberger Luise et faire appel à ses meilleurs amis, Joachim et Eva mais aussi Hans-Martin Weber, grand spécialiste du XVIIIème siècle en Allemagne pour l'aider à faire la vérité. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises !
Je remercie Les Éditions du 38 ainsi qu'Anita Berchenko qui m'ont permis grâce à ce Service Presse de découvrir la plume de Bernard Grandjean. Chaque livre est une invitation au rêve, au voyage mais ici, La demoiselle de Rosling nous emmène très loin, rien de moins qu'un voyage dans le temps. C'est un pur plaisir de redécouvrir notre époque à travers les yeux et les réflexions de Luise. Et c'est également terriblement drôle car elle est particulièrement intelligente et la fine mouche n'hésite pas à provoquer François. Et comme le malheureux est tombé désespérément amoureux de sa jolie voyageuse, il n'a pas fini d'en voir d'autant qu'il est incapable de lui refuser quoi que ce soit.
J'ai été totalement envoûtée par le style de l'auteur qui manie sa plume avec autant d'élégance dans le XXIème siècle que dans le XVIIIème. Tous ses personnages sont attachants à l'exception de l'affreux Ignatz, le cousin de Luise. Chez Hans-Martin Weber, elle se sent bien car les meubles lui rappellent son époque. de plus la vaste érudition de celui-ci la séduit et peu à peu elle se laisse prendre au charme de ce libertin chez qui elle devine l'homme blasé pour qui elle représente tout, ce qui n'est pas sans l'inquiéter.
Un merveilleux voyage qui nous plonge dans le XVIIIème siècle mais qui nous fait redécouvrir toutes les merveilles technologiques de notre époque grâce à des personnages touchants et passionnants."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

À dix pas d'ici...

« — Ziska, à dix pas d’ici tu trouveras un escalier. Prends-le et monte vite à ta chambre ! Enferme-toi, et demain, fais ...