"— En effet, Madame ! Ce sont des vêtements commodes pour le voyage, fabriqués par les femmes de la tribu des Hurons, qui sont de fidèles alliés des Français contre les Anglais !
— Cela me
plait ! s’exclama Maximilian. En Bavière, nous apprécions les Français,
qui sont aussi nos alliés, et nous n’aimons guère l’Anglais ! Nous n’avons
point oublié la bataille de Blindheim, où Bavarois et Français furent
traitreusement défaits par c
e maudit Marlborough!
Je tire de vos propos que puisque les amis de nos amis sont nos amis, Bavarois
et Hurons sont donc alliés ! La chose est plaisante, et elle me convient
tout-à-fait !"
Extrait de La demoiselle de Rosling, Éditions du 38 Collection Incursions Temporelles.
Illustration : La Veuve indienne, aussi appelé La Veuve d'un chef indien veillant les armes de son mari défunt, tableau de 1783-84 du peintre Britannique Joseph Wright, dit Joseph Wright of Derby (1734-1797) conservé au Derby Museum and Art Gallery.
Ce tableau illustre le mythe du bon sauvage, d’autant plus répandu en Angleterre que les Américains d'origine européenne s’étaient révoltés contre la Couronne. La malheureuse femme se lamente au pied d’un arbre mort supportant les armes et divers objets ayant appartenu à son mari. Selon les spécialistes, le peintre s’est manifestement inspiré d’authentiques accessoires amérindiens. Le décor est dramatique, la mer déchainée sous l’orage. À droite, on peut même voir un volcan en éruption ! Joseph Wright avait assisté à une éruption du Vésuve lors d’un voyage à Naples ; il utilisa ce souvenir dans plusieurs tableaux.
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