"Je me plaignais déjà de la faiblesse de son amour avant qu'il eût fait ses preuves, et cela par la seule raison que, de mon côté je l'aimais follement. Onze heures sonnèrent à ma pendule ... et il ne venait pas... une horloge de je ne sais où répéta la même heure quelques minutes après..."
(Extrait des Souvenirs de Mlle Duthé, de l'Opéra (1748-1830), par Étienne-Léon de Lamothe-Langon, 1786-1864).
Au cours du XVIIIe siècle, le rapport au temps change, ne serait-ce qu’à cause de la diffusion des montres dans la population. De même, la rapidité des transports augmente ; grâce à l’amélioration technique des voitures et d’une meilleure organisation, on se déplace plus rapidement d’une ville à l’autre. Bientôt, le Romantisme placera le temps, et donc la mort, au cœur de la réflexion poétique.
Vers 1765, un ensemble de tableaux représentant les parties de la journée avait été commandé à Anton Raphael Mengs, peintre néoclassique allemand (1728-1779), pour servir de dessus de portes dans le boudoir de Marie-Louise de Bourbon-Parme (1751-1819).
La nuit est représentée par Diane, le matin par Aurora, le midi par Phébus et le soir par Hesperus (la planète Vénus). Ils sont conservés au Palacio de La Moncloa, à Madrid.
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