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Aussi
nue que la Diane du dessin, Luise s’allongea sur le canapé et s’appliqua à en
reproduire l’attitude exacte : allongée de trois quart face à Hans-Martin,
la jambe gauche dépliée, la droite légèrement fléchie, la main droite reposant
sur sa hanche, la tête appuyée contre sa main gauche.
- Est-ce bien ainsi que
vous m’avez imaginée ? murmura-t-elle.
- Luise, vous êtes
enchanteresse, mon rêve est devenu réalité…
Le
regard rivé sur elle, Hans-Martin s’abandonna dans sa contemplation."
Extrait de "La Demoiselle de Rosling" de Bernard Grandjean, aux Éditions du 38.
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François Boucher - Diane endormie. |
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