vendredi 5 décembre 2025

Une charmante aigrette...

« Luise admira sa robe à paniers d’un blanc nacré, brodée de fleurettes et de rinceaux de feuillages. Son chignon s’ornait d’une charmante aigrette de duvet rose. »

Extrait de La promesse du temps – Les chroniques de Rosling - 3, par Bernard Grandjean, aux Éditions du 38. À commander à votre libraire ou à retrouver ici, (en broché ou numérique) ou sur les sites marchands :

https://www.editionsdu38.com/fr/romance/610-les-ombres-du-chateau-les-chroniques-de-rosling-2.html

Illustration : Portrait d'une jeune fille, de Gaetano Gandolfi, peint en 1766-67 - Pinacothèque Nationale de Bologne. Le modèle passe traditionnellement pour être l’épouse de l’artiste. Cette peinture raffinée s’inscrit dans la ligne des grands peintres vénitiens.

 


 

 

 

lundi 1 décembre 2025

Alerte enlèvement !

"En arrivant, elle remarqua que la vieille n’était plus là, mais elle ne fit pas attention à la voiture arrêtée à hauteur de la boutique, ni aux deux hommes campés devant. Elle ne comprit pas ce qui lui arrivait quand des mains l’empoignèrent tandis qu’on lui passait un sac sur la tête. Sans même avoir le temps d’appeler à l’aide, elle fut jetée dans la voiture qui démarra sèchement, dans un claquement de fouet."

Extrait de Les ombres du château – Les chroniques de Rosling - 2, par Bernard Grandjean, aux Éditions du 38.

À commander à votre libraire ou à retrouver ici, (en broché ou numérique) ou sur les sites marchands :

https://www.editionsdu38.com/fr/39-romance

Illustration : Porte sculptée du XVIIIe siècle au musée Heylshof à Worms (Allemagne).

 


 

 

Séquence nostalgie !

Une cousine et moi nous amusions au téléphone à faire la liste des vêtements courants dans notre enfance, mais devenus à présent plus rares. Sans remonter au costume marin, nous avons trouvé :

-       - Le Méphisto, sorte de cagoule pour bébé, sans doute avec une découpe en pointe sur le front, d’où son nom.

-       - Le passe-montagne, indispensable pour les batailles de boules de neige de mon enfance, largement disparu (remplacé par le bonnet ou le capuchon de l’anorak).

-      -  La blouse grise, qui nous tenait lieu d’uniforme scolaire, au moins pour les garçons.

-       - Les chnobottes (mot dérivé de l’anglais snow-boots), des chaussures en caoutchouc fermées par un bouton pression, qu’on portait comme le nom l’indique les jours de neige. (Ça existe encore au Canada, en surchaussures).

-       - La pèlerine, que la plupart des enfants français de ma génération portaient pour aller à l’école, en général de couleur bleu marine, avec fentes latérales pour passer les mains.

-       - Le béret, cet objet de séduction féminine imposé par Marlène Dietrich, plus rare de nos jours. J’ai encore celui que portait ma mère dans les années 1930… Le béret basque, pour homme, s’est longtemps maintenu, mais à présent, je n’en vois plus curieusement que sur la tête d’artistes ou intellectuels allemands.

-       - La canadienne, au moins dans sa version "vintage".

-       - Le cache-nez, qui existe bien sûr toujours, mais qu’on voit moins, les manteaux étant largement supplantés par les doudounes à capuchons qui le rendent inutiles.

On pourrait longtemps continuer la liste ! Mais c’est sans regret, les vêtements actuels étant de mon point de vue bien plus commodes. Une fois de plus, ce n’était pas mieux avant !

 





 

jeudi 27 novembre 2025

À propos d'une photo scolaire de 1904...

J’adore cette photo extraite d’un vieil album de famille. Pas de noms, pas de lieu, juste une date, portée au dos au crayon de papier : 1904. Pas de sabots ou de galoches, que des bottines, de jolies robes et des cols en dentelle ; plus sûrement une classe d’un collège privé pour enfants de la bourgeoisie qu’une école publique. Impressionnant comme les expressions des visages et les attitudes des corps semblent déjà trahir les personnalités : on devine la fière, la modeste, la timide, l’audacieuse, la résignée… J’aime bien la jolie petite brune au centre, avec sa robe à trois liserés blancs horizontaux : quel regard ! Et aussi celle qui guette derrière la fenêtre de droite, et qui est peut-être ravie d’avoir «volé» une place sur la photo ! Une quinzaine de vies en herbes dont je ne saurai sans doute rien, sinon que dans dix ans, la guerre viendra, pour beaucoup d’entre elles, briser leurs amours, leurs espérances, peut-être leur vie. Mystère du temps, et des romans qui restent à écrire…


 

 

 

 

  

mardi 25 novembre 2025

La reine fantasque...

"Avertissement.

Ce petit conte écrit anciennement et par une sorte de défi., n’avait point encore été imprimé que je sache. Il y a sept ou huit ans que plusieurs amis de M. Rousseau en eurent des copies qui se multiplièrent à Paris et en province ; il m’en est tombé entre les mains une des moins défigurées. Je ne crois pas que l’auteur me sache mauvais gré d’imprimer une folie déjà connue, et qu’il a livrée au public lui-même depuis longtemps."

Ce passage comporte une note humoristique de l’auteur :

"Il s’agissait d’essayer de faire un conte supportable et même gai, sans intrigue, sans amour, sans mariage et sans polissonnerie."

 

Extraits de La reine fantasque, de J.J. Rousseau, 1762.

Illustration : La visite de l’imprimerie, par le peintre liégeois Léonard Defrance (1735-1805).


 

jeudi 20 novembre 2025

Cadeaux !

 Qu'entend-je ? Vous êtes à la recherche de cadeaux de Noël ? J'ai quelques suggestions !

 



Une fanfaronnade !

Le roi de Prusse Frédérique le Grand a fait construire à Potsdam cet énorme château baroque, le Nouveau Palais, alors que son royaume était largement ruiné par ses guerres incessantes. Il était destiné essentiellement aux réceptions. Le roi souhaitait ainsi faire croire à ses visiteurs étrangers que la situation financière du royaume était optimale... Il disait lui-même de ce château qu'il s'agissait  d'une "fanfaronnade" (en français), ce qui prouve qu'il était lucide avec lui-même !

A noter que les cuisines ont été construites en face, afin que les odeurs ne dérangent pas les hôtes 


 
(Photo de l'auteur) 

 

Une charmante aigrette...

« Luise admira sa robe à paniers d’un blanc nacré, brodée de fleurettes et de rinceaux de feuillages. Son chignon s’ornai...