samedi 25 octobre 2025

Un scapulaire ?

- Mais, qu’est-ce que je sens, là ?

- Mon autre sein, Altesse. Il est comme le premier fort ordinaire, et il ne mérite aucunement vos caresses.

 - Bien au contraire, ils sont tous deux délicieusement fermes et semblent avoir été arrondis par la main des Grâces ! Mais… il y a autre chose… Qu’est-ce donc ? Un scapulaire ?

Extrait de La promesse du temps – Les chroniques de Rosling - 3, par Bernard Grandjean, aux Éditions du 38.

À commander à votre libraire ou à retrouver ici, (en broché ou numérique) ou sur les sites marchands :

 https://www.editionsdu38.com/fr/romance/610-les-ombres-du-chateau-les-chroniques-de-rosling-2.html

Illustration : La nuit, par Baudouin (détail), Metropolitan Museum of Art de New-York. Pierre-Antoine Baudouin (1723-1769) est un peintre et dessinateur français. Élève de François Boucher (dont il était le gendre), il est considéré comme l’un des maîtres de Fragonard.

 


 

 

lundi 20 octobre 2025

La Résidence

« Elle lui proposa d’aller visiter l’ancienne Résidence du Prince ou l’un ou l’autre châteaux accessibles en transports en commun, mais il refusa : La Résidence, je l’ai déjà revue avec Weber, ça ne ressemble plus à rien ! »

Extrait de LA PROMESSE DU TEMPS – Les chroniques de Rosling - 3, par Bernard Grandjean, aux Éditions du 38.

À commander à votre libraire ou à retrouver ici, (en broché ou numérique) ou sur les sites marchands :

https://www.editionsdu38.com/fr/romance/610-les-ombres-du-chateau-les-chroniques-de-rosling-2.html

 



 


 

 

 

mercredi 15 octobre 2025

Une vieille et vaste demeure...

« Dès que la fortune a commencé à lui sourire, il y a pas mal d’années de ça, Divendra s’est rendu propriétaire d’une jolie maison sur Mount Pleasant Road, dans le quartier de Malabar Hill, une vieille et vaste demeure de style colonial, tapie au cœur d’une petite jungle exotique débordante de palmiers et de fleurs. »

 

Extrait de Rêves brisés à Bollywood, par Bernard Grandjean, aux Éditions du 38.

 

À retrouver en librairie et sur les sites marchands, ou à commander directement chez l’éditeur (livraison ultra-rapide) :

https://www.editionsdu38.com/fr/policiers/608-reves-brises-a-bollywood.html

 

Photo : Mount Pleasant Road (Source : Google Earth).

 

 


 

 

 

 

samedi 11 octobre 2025

Das, la vedette !

J’ai déjà eu l’occasion de rapporter  ici comment, suite au décès de l’éditeur d’origine, j’avais autopublié sur Kindle la biographie romancée de Sarat Chandra Das, espion au Tibet au XIXe siècle pour le compte des Anglais, ceci afin que ce texte, qui m’avait demandé énormément de travail, ne finisse pas à la poubelle. Je précise que j’ai une certaine tendresse pour ce personnage, que j’ai souvent croisé lorsque je m’intéressais au tibétain classique (il est un des pères fondateurs de la Tibétologie), ou encore dans sa ville de Darjeeling, où j’ai bien des fois séjourné.

Inutile de dire que le livre se vend très peu, le sort épouvantable du Tibet, pays souverain jusqu’en 1950, envahi, colonisé et martyrisé par la Chine, n’étant pas digne de retenir l’attention de nos professionnels de l’indignation. Je ne vérifie donc pas le niveau des ventes sur Amazon tous les jours ! Or, je découvre qu’il vient de s’en vendre 42 exemplaires en une seule journée ! Un nouveau mystère du Tibet ?

 


 

 


 

mercredi 8 octobre 2025

Dansons....

" Parvenus au centre de la salle, tous deux prirent position face à face. Sur un signe du Prince, les musiciens attaquèrent avec entrain un air de sarabande de Händel, une danse lente à trois temps dont par chance Luise se souvenait plus ou moins des pas… "

Extrait de LA PROMESSE DU TEMPS – Les chroniques de Rosling - 3, par Bernard Grandjean, aux Éditions du 38.

À commander à votre libraire ou à retrouver ici, (en broché ou numérique) ou sur les sites marchands :

https://www.editionsdu38.com/fr/romance/610-les-ombres-du-chateau-les-chroniques-de-rosling-2.html

Illustration : figurines en porcelaine de Meissen, Musée du château de Neuburg (Bavière). Photo de l’auteur.


 

 

vendredi 3 octobre 2025

La machine à remonter le temps...

Qui d’entre nous n’a jamais rêvé de mettre en marche la machine à remonter le temps ? Croiser Marie-Antoinette dans le parc de Versailles, ou, pour les romantiques, Jane Austen dans les très chics rues de Bath ? Ou encore, se glisser dans une folle soirée Belle Époque au Palais Rose de l’extravagant Bonny de Castellane ?

 Ce fabuleux carambolage, c’est ce qui arrive à mes personnages, Luise von Wildbach et ses amis. Ils vont et viennent entre notre siècle et le XVIIIe, s’entrecroisant dans la série des «Chroniques de Rosling» dont le troisième épisode, «La promesse du temps», vient de paraître. Et la fantastique machine, me demanderez-vous, comment fonctionne-t-elle ? Eh bien, ici, pas de mécanismes à robinets chromés et tuyaux de cuivre à la Jules Verne ni de lunettes de vision supra-temporelle : juste de la volonté et de l’amour !

Si les expériences limites vous tentent, je vous conseille de commencer par les deux premiers tomes de la série, compte tenu des personnages récurrents. Ils ont été publiés sous les titres «La demoiselle de Rosling» et «Le voyage de Ziska», avant d’être réédités dans le cadre des Chroniques de Rosling avec de nouveaux titres : «La grotte de Pan», suivi des «Ombres du château». Vous pouvez les commander chez votre libraire habituel, ou les acheter, en broché ou en numérique, directement à l’éditeur, les Éditions du 38 

https://www.editionsdu38.com/fr/ 

ou encore sur les sites marchands.

Alors, prêts pour le voyage ? Dans ce cas, coiffez votre tricorne, ou ajustez les plis de votre robe à la Watteau…

 


 

 

vendredi 26 septembre 2025

Une certaine obsession du XVIIIe siècle...

Certains historiens d’art affirment, non sans raison, que le XVIIIe siècle fut obnubilé par… les fesses ! Il est vrai que les peintres nous en montrent beaucoup, les plus célèbres étant certainement celles de la jeune Marie-Louise O'Murphy, délicates fraises à la crème rehaussées d’une pointe de vanille, peintes par François Boucher en 1752.

Disons-le tout net, la fesse rococo est appétissante, rose et voluptueuse ; elle n’a rien de commun avec la fesse néo-classique, ferme et tout en muscle.

On rapporte que Fragonard avait eu cette exclamation : « Je peindrai avec mon cul » ! Qu’on ne s’y trompe pas, cette déclaration apparemment choquante est d’abord une affirmation artistique. Fragonard faisait savoir par là qu’il souhaitait réaliser une peinture sensorielle et corporelle plutôt qu’une peinture intellectuelle, cérébrale. Peut-être avait-il conscience d’être le dernier d'un temps sur le déclin ? Le néo-classicisme à la Jacques-Louis David, la Révolution et l’Empire vont le renvoyer, avec Boucher et tant d’autres, au rayon des souvenirs d’une autre époque…

Illustrations :

-       Jean Frédéric Schall : La Comparaison, huile sur toile,1789, 40 x 32 cm, Musée du Louvre, Paris. Certes, on peut hausser le niveau, et voir dans cette toile une confrontation entre beauté humaine et beauté divine (la statue centrale est la Vénus Farnese). Même si Schall ne suscite pas toujours des pensées aussi élevées…

-       La Vénus Farnèse ; Museo Archeologico Nazionale, Naples. « La Vénus Callipyge hellénistique (…) au déhanchement séducteur, relevant sa draperie sur deux hémisphères parfaits à la blancheur attirante et (mais la tête est un ajout du XVIe) coulant un regard narcissique et aguichant vers ses attraits postérieurs » (Extrait du Blog du Monde « Amateur d’Art, par Lunettes Rouges », 14 janvier 2011).

-       …Et bien sûr, juste pour le plaisir, l’immortelle petite Marie-Louise O’Murhy… (François Boucher, l’odalisque blonde, 1752, Alte Pinakothek, Munich).

 




 

Un scapulaire ?

- Mais, qu’est-ce que je sens, là ? - Mon autre sein, Altesse. Il est comme le premier fort ordinaire, et il ne mérite aucunement vos caress...