— (...) De toute façon, cette statuette n’avait plus comme valeur
que le poids du métal, car elle avait été profanée : le dépôt de
consécration avait disparu…
— Ce qui n’était pas bien grave, remarqua Doc Tenzin, puisqu’elle pouvait facilement recevoir un nouveau dépôt de consécration et redevenir ainsi un objet sacré !
Extrait du Talisman tibétain, publié aux Éditions du 38.— Ce qui n’était pas bien grave, remarqua Doc Tenzin, puisqu’elle pouvait facilement recevoir un nouveau dépôt de consécration et redevenir ainsi un objet sacré !
Il y a quelques jours, en voulant déplacer une statuette tibétaine
(Chenrézi à quatre bras, Tibet, XVIIe siècle, avant que l'art tibétain
ne soit contaminé par le kitsch chinois), le fond du socle s'est
détaché, le mastic qui le maintenait ayant séché. Le dépôt de
consécration s'est un peu répandu sur la table : petits éclats de bois
odorant, morceau d'os (de boîte crânienne ?), graines, un gros noyau de
pèche, et une vingtaine de mantras écrits sur de petits rouleaux. Du
fait de cet accident, la statuette n'est plus consacrée. Elle n'est plus
qu'un objet d'art...
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