Au XVIIIe siècle, un Orient fantasmé est à la mode, que ce soit en
littérature, architecture, décoration, peinture, etc. On succombe à la
fascination orientale, et la "turquerie" devient un thème artistique. Le
peintre genevois Jean-Etienne Liotard (1702-1789), y excella et peignit
de nombreux et splendides portraits "à la turque". Liotard avait lui
même adopté le costume oriental et était surnommé "le peintre turc" !
Bel exemple de son remarquable talent, ce portrait de Marie Charlotte
Boissier, richissime fille d'un théologien surnommé "l'homme le plus
riche de la République" (de Genève). Mais l’argent ne fait pas le
bonheur : ce portrait date de 1746, l’année même où le mari de Marie
Charlotte, dépressif, se jeta dans le Rhône.
Vous aimez les ambiances XVIIIe siècle ? Si oui, ce roman historique a été écrit pour vous :
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