"Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant…"
(Baudelaire, Spleen et idéal, VI, Les Phares, extrait)
Le génie de Watteau fut longtemps dédaigné en France. Ses toiles y étaient rares, le Louvre n’en possédant qu’une seule "l’embarquement pour Cythère". Mais à partir de 1830, popularisé par les gravures, il devint un peintre très à la mode. Baudelaire, critique d’art remarquable, y a contribué !
Illustration : Jean-Antoine Watteau (1684 - 1721), les plaisirs du bal (vers 1715-17), Dulwich Picture Gallery, Londres.
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