jeudi 10 avril 2025

Le désordre de mes cheveux noirs...

J’étais là, pâmée,

Ignorant le désordre de mes cheveux noirs

Combien m’est cher celui qui d’abord les releva 

 

 

Izumi Shikibu (circa 970). Traduction Fumi Yosano - Orphée 1992.

 

La beauté de la poésie japonaise m’émerveille chaque fois que j’en ouvre un recueil...

 

 


 

dimanche 6 avril 2025

La secte des Anandrynes...

Marie-Antoinette-Joseph Saucerotte, dite Françoise Raucourt (admirez l’astuce), fille née en 1756 d’un piètre acteur de province, laissa tôt apparaître un talent théâtral tenant du génie. À seize ans, elle débuta à la Comédie Française dans le rôle de Didon, et sa présence sur scène faisait bondir le prix des billets au marché noir, provocant de quasi-émeutes. Même Louis XV se déplaça au théâtre pour la voir (en 1773).

Malgré la longue liste de ses amants, il apparut que les préférences de ce petit génie des planches allaient aux dames. Souvent habillée en homme, elle organisait chez elle des soirées dont je ne vous dis que ça, avec de nombreuses célébrités, dont l’incontournable Sophie Arnoult. On la soupçonna même d’avoir créé une sorte de société secrète vouée au culte de Sapho, la secte des Anandrynes. C’est du moins ce que raconta l’auteur libertin Pidansat de Mairobert dans « L’espion anglais » ; une fable montée de toutes pièces…

La littérature libertine du XVIII siècle évoque souvent la figure de la tribade, comme on disait à l’époque (du latin tribas, lui-même tiré du grec tribein qui signifie « frotter »). Mais pour la plupart des auteurs, soit ces amours conduisent à la folie, soit elles ne sont qu’un stade d’initiation au plaisir sexuel qui plus tard s’épanouira avec un homme. Elles ne sont en fait décrites que pour nourrir les fantasmes masculins. Moderne, le XVIIIe siècle, mais avec quelques limites !

Napoléon attribua une pension à Françoise Raucourt et lui confia un théâtre en Italie. Les scandales créés par Mlle Raucourt ne cessèrent pas avec sa mort, en 1815 : comme le curé refusait l’entrée de sa dépouille dans l’église Saint-Roch, une manifestation réunissant 5 ou 6000 personnes l’y contraignit. Elle eut donc droit à une célébration… À noter que son buste en marbre, signé du grand sculpteur néo-classique Jean-Jacques Flatters, qui surmontait sa tombe au Père-Lachaise, fut volé en 2005. Serait-ce là le dernier scandale la concernant ? Espérons que non !

Illustrations : -

-       Portrait de Françoise de Raucourt par Sigmund Freudenberger (artiste suisse, 1745-1801).

-       Gravure « fantasmagorique » montrant l’examen d’une postulante à l’entrée de la secte des Anandrynes. La jeune nymphe est soumise à l’examen de Mlle Raucourt…




mercredi 2 avril 2025

Pain et pâté...

"Notre journée se termina par aller coucher à Fondi, méchant bourg enfoncé dans la gorge des montagnes, où l'on ne trouve ni pain ni pâté, accident auquel on est cruellement sujet le long de cette route."

(Extrait des "Lettres familières écrites d'Italie à quelques amis, en1739 et 1740", par Charles de la Brosse.)

 

Illustration : Pâté de viande, par Pierre Antoine Fraichot, né à Besançon en 1690 et décédé dans cette même ville en 1763. Collection privée.

 


 


vendredi 28 mars 2025

La Dakini...

"Quand Rayon-Noir a terminé son bol, Dawa le lui prend des mains et approche sa bouche de la sienne pour un long baiser. Puis elle se lève et va tirer le verrou, sous le regard étonné de son époux :

- Je ne tiens pas à ce qu’on nous dérange au meilleur moment ! explique-t-elle avant de revenir se serrer contre lui, animée d’intentions claires.

- Ma belle dakini, louve insatiable ! "

 

Extrait de Le yak aux cornes d’or, publication KDP.

Prix 3,5 Euros en édition numérique, et 12,66 Euros broché. À retrouver ici :

 https://www.amazon.fr/dp/B0BV2F4B2F

Illustration : Une Dakini (fresque de Lamayuru Gompa, 1977, photo de l’auteur).

 


 


dimanche 23 mars 2025

Lumière de la lumière...

Ce trompe-l’œil de Gaspard Gesly (peintre de Franche-Comté, 1712-1756) montre la gravure d’une célèbre toile de Pierre-Paul Rubens, « Portrait d’une vieille avec un garçon de nuit ».  En dessous apparait l’inscription latine suivante :

Quis velet apposito, lumen de lumine tolli. Mille licet capiant, deperit inde nihil. 

Cette citation, tirée de l’art d’aimer d’Ovide, signifie que l’on peut emprunter la lumière à la lumière sans faire diminuer celle-ci. Métaphore du don sans déperdition, le motif du lumen de lumine, lumière de la lumière, de prime abord exclusivement théologique, connaît également sa version profane, et même libertine ! C’est sur la base de ce principe qu’Ovide invite les jeunes femmes à aimer :

Appauvrit-on la flamme où s'allume un flambeau ?

La mer au sein immense où l'on va puiser l'eau ?

Tu veux que de son bien la beauté soit avare… 

En ce sens, reconnaissons qu’Ovide est un auteur très XVIIIe siècle, et il n’est guère étonnant que Gresly ait retenu ce thème… À noter que Rubens avait peint ce panneau dans le style du Caravage, dont il avait vu les œuvres en Italie, caractérisé par un usage spectaculaire de la lumière et son naturalisme. Il n’avait pas peint ce sujet dans l’intention de le vendre, mais l’avait conservé, sans doute, pense-t-on, pour l’instruction de ses élèves.

Illustrations : le trompe-l’œil de Gresly et l’œuvre de Rubens.

 





 


jeudi 20 mars 2025

Aux premiers jours du printemps...

"On n’est qu’aux premiers jours du printemps, et un vent glacial dévale des montagnes encore enneigées du pays des Helvètes. Demetrius et Alauda observent la progression du bateau, qui ne se distingue qu’à peine dans la faible clarté de l’aube."

Extrait de Alauda, l’alouette qui faisait danser les ours , Éditions du 38.

https://www.editionsdu38.com/fr/historique/503-alauda-l-alouette-qui-faisait-danser-les-ours.html

 Illustration : Fresque romaine, Musée archéologique de Naples.

 

 



dimanche 16 mars 2025

Beauté féminine...

La beauté féminine en 1655, telle que décrite dans « L'escole des filles ou la philosophie des dames » (en orthographe moderne) :

 "Je demande une fille à l'âge de dix et huit ans, médiocrement grasse, et qui ait la taille droite et haute, non pas trop, l'air du visage noble et majestueux ; qu'elle ait la tête bien plantée, les yeux doux et riants, de couleur noire, la bouche médiocrement grande, les dents blanches et bien rangées ; le front plus petit que grand, mais doucement courbé dans ce qu'il montre, les joues pleines, les cheveux noirs ; le tour du visage rond. Je veux à cette heure qu'elle ait le tour des épaules un peu large et fourni, la gorge pleine et unie, les tétons durs et séparés, qui se soutiennent d'eux-mêmes, les bras gros et potelés, la peau non pas trop blanche ni trop brune, mais d'une teinture égale entre les deux et qui avec l'embonpoint de la chair qui-la fait pousser ne laisse paraître aucune rudesse ni tacheture dessus, et je veux qu'à son bras soit jointe une main d'ivoire, qui étant fournie avec proportion à l'endroit du poignet, vienne en diminuant insensiblement jusqu'à l'extrémité des doigts…"

Illustration : Charles-André van Loo (1705-1765). Naïade, Nationalmuseum Sweden. La toile est datée d’entre 1748 et 1752, mais les canons de la beauté ne paraissent guère différents....


 


mercredi 12 mars 2025

Promenade romantique...

 Promenade romantique dans les rues de Baden-Baden, bordées de villas du XIXe siècle...








 

 

 

lundi 10 mars 2025

Racolage....

"La dame La Goguais, femme d’un fournisseur, rue Coquillière, a conduit sa fille le 20 de ce mois chez le marquis de Saint-Gérant, demeurant Porte Montmartre, et ce, dans l’intention de la lui livrer pour l’entretenir. Mais elle ne lui a pas convenu. Cette demoiselle a été débauchée, il y a trois mois, du consentement de sa mère, chez la dame Gérard, marchande à la toilette, qui la fit voir à M. le chevalier de la Luzerne, et qui lui donna quinze louis d’or. La Lavarenne l’a conduite aussi chez M. le chevalier de Fleury, demeurant rue de la Ville-l’Évêque ; mais elle a encore eu le malheur de ne point convenir. On prétend que la dame La Goguais ne se prête à prostituer sa fille que parce que son mari est pressé par sa communauté de compter différentes sommes qu’il n’est pas en état de satisfaire. C’est une bien basse ressource."

(Extrait du Journal des inspecteurs de Monsieur de Sartines).

 

Illustration : Scène de racolage, par Léonard Defrance (né à Liège le 5 novembre 1735, où il meurt le 22 février 1805 à l’âge de 69 ans).

 

 


mercredi 5 mars 2025

Tambour de basque...

"Le soleil, au-dessus de la mer, colorait en rouge les nuages d'azur de ses rayons d'or, et, s'accompagnant d'un tambour de basque, la belle petite duchesse détonnait en chantant : "Se ti perdo, o mi tesoro ! " Marco Basetta était assis près d'elle et sentait à ces accents son cœur s'épanouir..."

Extrais de « L'œuvre libertine des conteurs italiens » Casti Giovanni. 1765.

 Illustration : Bacchante au tambourin, par Charles Joseph Natoire (1700-1777)

 


 

jeudi 27 février 2025

Tentation (suite)...

"Le Démon, quoiqu’il passe pour fin,

Ne fut pas ce jour-là si malin :

S’il avait pris la forme de Toinnette,

Son air charmant, sa taille & ses appas,

C’en était fait, la Grâce était muette,

Et Saint Antoine eut volé dans ses bras."

Extrait de L’Arétin (1763), d'Henri-Joseph Laurent (1719-1793).

 

Illustration : La tentation des Saint-Antoine, par Léonard de France. (Liège 1733-1805). Peintre de l’école liégeoise formé par Jean-Baptiste Coclers, il avait voyagé à Rome, Montpellier, Toulouse puis en Hollande avant de revenir à Liège. 

 


 


vendredi 21 février 2025

Tentation...

"Suivant la religion chrétienne, nous ne péchons que par la tentation : c’est le diable, dit-on, qui nous tente. Dieu n’avait qu’à anéantir le diable, nous serions tous sauvés… "

Extrait de Thérèse philosophe, de Jean-Baptiste Boyer d'Argens, 1748.

 

Dans le cas de ces deux toiles, l’une, "Jeune fille endormie", (entourage de Jean-Baptiste Pater, 1re moitié du XVIIIe), l’autre du vénitien Pietro Longhi ("La tentation" vers 1750), on voit que le diable est au mieux de sa forme, dans un boudoir pour ce qui est de Pater, dans un atelier pour Longhi. Dans les deux situations, les regards des ecclésiastiques (dont un moine muni d’un verre correcteur !) plongent dans des décolletés tentants (les bénitiers du diable, les bien nommés).

Satan est décidément capable de prendre les formes les plus séduisantes...

 



 

 


Mystères de l'écriture...

Reçu mes exemplaires d'auteur de O barra O Edizioni pour "Il medico di Lhassa" (le médecin de Lhassa). Voir le "produit fini" est toujours pour un auteur, outre une certaine émotion, une expérience particulière. Un roman commence par des pages et des pages composées et travaillées durant de nombreuses semaines (voire parfois années !) à l'écran (en ce qui me concerne). Quand le texte semble à peu près mûr, je l'imprime (plus ou moins 150 pages 21X27 pour 50 000 mots). Et là, mystère : le texte apparait soudain tout à fait autre... Des erreurs et maladresses de toutes sortes sautent aux yeux, peut-être parce que l'œil ne parvient pas à maitriser plus de quelques pages à l'écran et que tout d'un coup, elles sont toutes là ! La matérialité doit aussi jouer son rôle. Puis, si l'éditeur accepte le texte, voici qu'il devient une livre... et le texte apparait une fois de plus autre... La plupart des auteurs diront avoir fait cette expérience ; un des nombreux mystères de l'écriture !

 


 

dimanche 16 février 2025

Tom Jones...

Dans la rubrique des plus grands succès littéraires du XVIIIe siècle, "l’Histoire de Tom Jones, enfant trouvé", de l’Anglais Henry Fielding, occupe une place éminente. Publié en 1749, ce gros roman de plus de 1000 pages sera (mal) traduit en français dès 1750. Souvent cité parmi les plus grands romans de la littérature mondiale, son succès ne se démentira jamais. D’inspiration picaresque, à la fois réaliste et comique, il ne se veut rien de moins qu’un tableau de la nature humaine.

La traduction française par Pierre Antoine de La Place de 1750 est en fait assez mauvaise. Pourtant, La Place est un traducteur très actif, de 10 pièces de Shakespeare notamment.

L’Histoire de Tom Jones revient régulièrement dans l’actualité. Tony Richardson en a été tiré un film en 1963, Gwyneth Hughes une minisérie en 2023, un chanteur gallois prendra même son nom en pseudonyme…

Illustrations :

-       Gravure de 1792 de Thomas Rowlandson. Les personnages en pleine bagarre : Tom Jones et le Landlord, Partridge et Susan, Mrs Waters et la Landlady… Source : The Metropolitan Museum of Art, fond Elisha Whittelsey.

“La constance de Tom Jones est mise à mal par les charmes de Black Moll”. Tom s’éprend de Molly Seagrim, la fille de Black George, aussi délurée qu'elle est pauvre… (même graveur, même source)




jeudi 13 février 2025

Ma belle dakini...

"Quand Rayon-Noir a terminé son bol, Dawa le lui prend des mains et approche sa bouche de la sienne pour un long baiser. Puis elle se lève et va tirer le verrou, sous le regard étonné de son époux :

— Je ne tiens pas à ce qu’on nous dérange au meilleur moment ! explique-t-elle avant de revenir se serrer contre lui, animée d’intentions claires.

— Ma belle dakini, louve insatiable ! "

 

Extrait de Le yak aux cornes d’or , KDP Publications.

Prix 3,5 Euros en édition numérique, et 12,66 Euros broché. À retrouver ici :

https://www.amazon.fr/dp/B0BV2F4B2F

 

  
Dakini (fresque de Lamayuru Gompa, 1977, photo de l’auteur).

 


lundi 10 février 2025

La danse...

" Confondus dans un groupe d’hommes, nous exercions notre critique sur les danseurs.
— Eh ! bon Dieu ! quelle est cette petite personne si folle, si extravagante ? Elle est tout ébouriffée ; son panier penche d’un côté, tout son ajustement est en désordre… Je ne l’en trouve ma foi, que plus jolie ; tous ses traits sont animés ; ses gestes sont violents ; tout pétille en elle… "

Extrait de Le Libertin de qualité. 1784, Mirabeau.

Illustration : danseuse à la robe jaune et bleu, Jean Frédéric Schall.  

 


mardi 4 février 2025

Pygmalion encore...

Retour à Pygmalion et Galatée, avec cette série de six très belles gravures d’Emmanuel-Jean-Nepomucène de Ghendt (1738-1815). De Ghendt est un prolifique dessinateur, graveur et marchand d’estampes français d'origine flamande.

 La première gravure Pygmalion et Galatée nous montre Pygmalion sculptant une femme. La deuxième, l’artiste présentant son œuvre a ses amis. Sur la troisième, la statue s’anime. Sur la quatrième, Pygmalion voit Vénus en rêve. La cinquième montre Pygmalion parlant à Galatée. La sixième est ma préférée. Lui est en costume à l’Antique, elle dans le simple appareil d’une statue. Au pied de leur grand lit, ils grignotent des biscuits et boivent à la même coupe, tout comme le ferait un couple d’amoureux ordinaire... C’est une sorte de bande dessinée que ce grand artiste nous propose !







 

mercredi 29 janvier 2025

Mes chers confrères...

Je suis heureux de ne pas être le seul Français publié par les éditions italiennes 0 Barra 0 Edizioni. J’ai vérifié, il y en a trois autres, dont les photos figurent ci-dessous : mon pote Pierre Loti, qu’on ne présente plus, Jacques Bacot, mon révéré professeur, immense tibétologue, linguiste, orientaliste, etc., et enfin un type gonflé, cet original de Jules-Léon Dutreil de Rhins, géographe et explorateur.

J’en entends parmi vous ricaner : « Il n’a même pas remarqué qu’ils sont morts les trois, ses chers confrères, et depuis belle lurette ! »
Et alors ? Je m’en fiche, car je ne suis pas superstitieux (par ce que comme on dit, ça porte malheur).
 
Jacques Bacot

Jules-Léon Dutreil de Rhins

Pierre Loti

 

mardi 28 janvier 2025

Pygmalion

La légende de Pygmalion, sorte de métaphore de la création rapportée par Ovide dans les Métamorphoses, fut très en vogue tout au long du XVIIIe siècle. On connaît l’histoire : écœuré par l’inconduite des femmes de son pays (l’île de Chypre), le sculpteur fait vœu de célibat. Mais il tombe amoureux de Galatée, la statue d’ivoire qu’il a créée. Aphrodite, déesse de l'amour, comble les vœux de Pygmalion en donnant vie à la statue. Pygmalion aurait même eu d’elle deux enfants, Paphos et Matharmé. Quant aux filles de Chypre, Aphrodite allume dans leur cœur le feu de l’impudicité ; ayant perdu toute honte, elles seront transformées en rochers...

Les peintres et sculpteurs des XVIIIe (et du XIXe) ont laissé de nombreuses représentations de Pygmalion et Galatée. Ainsi :

François Lemoyne (1688-1737) : « Pygmalion voyant sa statue animée » (Musée des Beaux-Arts de Tours), qui nous montre Galatée, les yeux au ciel, saisie par l’extase de se découvrir vivante, et arborant une superbe écharpe bleue. 

- Louis Jean François Lagrenée, 1781 (Detroit Institute of Arts) – le socle est resté en pierre, mais la statue est vivante, baignée d’une très belle lumière ; un petit Cupidon s’agite.

Jean-Baptiste Regnault 1754-1829), « L’origine de la sculpture ou Pygmalion amoureux de sa statue » 1786 (Louvre-Château de Versailles), où l’on voit le sculpteur, le marteau encore à la main, et sa statue, assise sur son socle, échangeant des regards déjà amoureux.

Une liste complète des œuvres du XVIIIe siècle sur Pygmalion et Galatée serait longue ! Pour ma part, j’ai un faible pour la série des six gravures qu’Emmanuel-Jean-Nepomucène de Ghendt (1738-1815) a produit sur ce thème. J’y reviendrai dans un prochain billet.

 




 

Le désordre de mes cheveux noirs...

J’étais là, pâmée, Ignorant le désordre de mes cheveux noirs Combien m’est cher celui qui d’abord les releva      Izumi Shikibu (circa...